Les goûts et les couleurs… ça se discute !Face à un bâtiment reflétant une architecture donnée, chaque citoyen va réagir en fonction de sa propre maison, de son milieu de vie, de ses goûts, de sa culture, de ce qui le rassure ou le déstabilise…
Même si cette subjectivité est respectable, elle doit pouvoir être dépassée dans le cadre d’un exercice de lecture du territoire. En effet, l’appréciation de la justesse d’une architecture dans un contexte donné doit aller au-delà du « J’aime/je n’aime pas » puisqu'elle est le résultat d’une multitude de facteurs économiques, sociaux, culturels ou environnementaux et pas seulement le fruit d’un « simple » geste architectural. Aborder un projet sous l’angle de sa pertinence (besoin rencontré, budget maîtrisé, site approprié…), de sa localité (prise en compte des contextes spatial, naturel, culturel…), de sa spécificité (projet qui apporte une réponse adaptée aux enjeux) et de sa sobriété (économies des ressources, dispositifs simples et peu coûteux) permet de prendre du recul par rapport à sa propre subjectivité et d’objectiver son jugement… Extrait de Pour une qualité architecturale : fondements et démarche. (Collectif, Pour une qualité architecturale : fondements et démarche, Les cahiers-Experts, Le Moniteur, 2014) 
Cette astuce est issue de Territoires en Vue - Guide de lecture du territoire rural
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