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Accueil > Le patrimoine rural - Boîte à outils > Les chemins et sentiers > La gestion et l'aménagement

La gestion et l'aménagement des chemins et sentiers

Différents types de travaux peuvent être effectués suivant l'état des lieux et des usages envisagés.

Le nettoyage et l'entretien
Si les travaux incombent théoriquement à la commune, il est toujours possible d’organiser avec l’accord des autorités compétentes et des propriétaires riverains des actions citoyennes de nettoyage, de fauchage et d’entretien.

Attention, pour conserver la biodiversité des chemins et sentiers, mieux vaut s’informer sur les coupes ou arrachages à effectuer. Quant aux haies, leur arrachage est interdit car elles procurent
des abris aux insectes et petits animaux. Il faut également savoir que l’emploi d’herbicides est interdit sur les accotements, talus, bermes et autres terrains du domaine public faisant partie de la voirie. 

Des aides financières peuvent être obtenues pour la plantation ou l’entretien de haies, vergers ou alignements d’arbres.
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Les aménagements
Ceux-ci dépendent essentiellement du type d’usagers qui emprunteront ces voies lentes. Si certaines doivent être rendues accessibles à tous, elles ne doivent pas être toutes aménagées de la même manière.

Il existe, en effet, différents types de revêtements allant de la terre au béton en passant par l’herbe, le gravier, la dolomie, le pavé ou encore l’asphalte. Si les matériaux durs facilitent l’entretien et assurent une praticabilité en tous temps, les revêtements naturels sont drainants, ils conviennent davantage aux marcheurs, vététistes et cavaliers. La combinaison de deux types de revêtements peut constituer un bon compromis pour l’ensemble des usagers.

D'autres aménagements permettant de réguler le passage sont à prévoir : des panneaux limitant l’accès aux personnes motorisées ou la création d’obstacles franchissables tels que les chicanes, les potelets, les tourniquets ou encore les barrières ouvrables par le promeneur.

​Afin de rendre le passage des usagers plus agréable, des points d’arrêts peuvent être envisagés pour effectuer une simple pause ou prendre un temps de repos lors du parcours d’une voie relativement longue.

Pour en savoir plus sur des recommandations en matière d'aménagement, rendez-vous ici.

La signalisation et le balisage
Si la signalisation directionnelle permet à l’usager de savoir comment se rendre d’un lieu à un autre, le balisage aide à suivre un cheminement précis.
  • Les panneaux de signalisation contiennent des informations telles que la destination, la distance et une flèche indiquant la direction et le sens à suivre. Les signaux F34b1 et F34b2 du code de la route sont les plus couramment rencontrés.
  • Le balisage est régi par un décret du Gouvernement wallon daté du 1er avril 2004, complété par l’arrêté d’exécution du 1er mars 2007. Celui-ci subordonne l’autorisation de baliser un itinéraire touristique permanent, à l’utilisation de signes normalisés et à une procédure précise, permettant par ailleurs une subvention du balisage, des cartes et descriptifs de promenade. Il est donc obligatoire de disposer d’une autorisation (à demander au Commissariat général au Tourisme) pour baliser un itinéraire, même si l’on ne sollicite pas de subvention. Il est aussi obligatoire d’utiliser les signes de balisage normalisés.
Les balises constituent des jalons permettant de suivre un itinéraire de manière détaillée. Pour ce faire, des couleurs et des formes géométriques sont utilisées et varient en fonction du type d’utilisateurs (piétons, cavaliers, cyclistes, fondeurs...).
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Pour en savoir plus sur des recommandations en matière de signalisation, rendez-vous 
ici.
Qu'est-ce qu'un itinéraire touristique ?
Un itinéraire touristique est un cheminement permanent et balisé reconnu comme tel par le Commissariat général au Tourisme. L’initiateur de l’itinéraire doit introduire une demande de reconnaissance et d’autorisation d’appellation comme itinéraire touristique. Pour ce faire, il doit notamment produire les autorisations de passage pour toutes les voies où celles-ci seraient éventuellement nécessaires (chemins privés par exemple).

Un décret du Gouvernement wallon et ses arrêtés d’application (Livre IV du Code wallon du Tourisme) réglemente ces itinéraires touristiques balisés et les documents y afférents (balisage, carte, dépliant…).

Plus de deux mille itinéraires balisés sont actuellement reconnus, ils représentent plus de vingt mille kilomètres de promenade. Mais attention, tous les chemins ne peuvent être reconnus comme «itinéraire touristique».
> Conseils et aides financières pour les chemins et sentiers
Sur le sujet
Les chemins et sentiers, traçons leur avenir !
Quelques définitions...
Conseils et aides financières

Fiche détaillée à télécharger
Les chemins et sentiers

Des bonnes pratiques
Des chemins et sentiers aménagés

Documentation externe
Cemathèque n°47 (SPW-Mobilité)
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Voir aussi
Les répertoires et inventaires
Les églises
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