Territoires et Patrimoine
  • Cadre de vie
    • Boîte à outils
    • Astuces
    • Bonnes pratiques
  • Patrimoine rural
    • Boîte à outils
    • Astuces
    • Bonnes pratiques
  • Espaces publics
    • Boîte à outils
    • Astuces
    • Bonnes pratiques
Accueil > Le patrimoine rural - Boîte à outils > Les églises
Photo

Les églises
​Garder l'église, une action au bénéfice du village !

L’église témoigne de la ferveur religieuse existant autrefois dans nos campagnes. Aujourd'hui, elle se vide progressivement, ses portes sont de plus en plus souvent fermées et rien ne laisse supposer une tendance inverse pour les années à venir.

Et pourtant, l’église reste l’âme du village et le témoin d’une vie. Les villageois y sont attachés. Sa présence constitue un repère visuel dans le paysage et structure le village. ​Cependant, pour que l’église reste au milieu du village, une désaffectation (partielle ou totale) est parfois nécessaire pour permettre une réaffectation de l’édifice.

Pour mener à bien cette opération, il peut être utile de s'informer préalablement sur le fonctionnement d'une église et sur les éléments constitutifs à prendre en compte dans un projet de réaffectation.
► Les éléments constitutifs d'une église
Dans l’optique d’une future réaffectation, il est important que certains éléments constitutifs de la typologie « église » soient pris en compte.

A distance, la silhouette paysagère d’un village est marquée par l’église et son clocher, généralement surmonté d’une flèche terminée par une croix ou un coq servant de girouette.

Au cœur du village, l’église apparaît généralement comme point central vers lequel tout converge. Un cimetière, un enclos ou un parvis peut l’accompagner et participer à sa mise en scène.

L'église se distingue également des constructions traditionnelles par la qualité de sa composition architecturale (matériaux, appareillage, ouvertures, style et ornements).

Chaque église se caractérise par son volume (l'extérieur) et son plan (l'intérieur). Ceux d’une église rurale sont généralement simples. Il existe différents types d'églises :
  • l'église à nef unique : église à vaisseau unique (ni pilier, ni colonne) ;
  • l'église à plan basilical : église ayant des vaisseaux latéraux ou collatéraux plus bas que le vaisseau central ;
  • l'église-halle : église à plusieurs vaisseaux de même hauteur.
Le plan d’une église rurale s’organise autour de deux espaces principaux : la nef (parfois accompagnée de bas-côtés) où se rassemblent les fidèles et le chœur, réservé à l’officiant.
​​Selon la taille de l’église d’autres espaces peuvent être ajoutés comme : les bas-côtés, le transept, le narthex, le déambulatoire, la sacristie…
Photo
Plan schématique d'une église
Le projet de réaffectation tiendra compte de tous ces éléments en vue de leur maintien. Si tous ne peuvent être préservés, un effort sera fait pour les attributs qui permettent au plus grand nombre de continuer à identifier le bâtiment comme un (ancien) élément de culte.
► ​Qui est propriétaire d'une église ?
Les églises utilisées comme lieu de culte officiel sont la propriété soit de la commune soit de la fabrique d’église (établissement public chargé de la gestion des biens d'une communauté religieuse locale).
> En savoir + sur la fabrique d'église
Si l'église est désaffectée, la commune ou la fabrique d'église reste propriétaire de l'édifice et peut décider de sa destination future (en général, la nouvelle affectation est concertée et tient compte de la destination originelle du bâtiment). Elles peuvent également vendre le bâtiment à une tierce personne qui choisira le type de réaffectation qui lui convient.
► ​Des idées avant de désaffecter puis réaffecter une église
L'église du village n'est plus que rarement occupée ? 
​
Plusieurs solutions peuvent être envisagées pour continuer à la faire vivre…

► Une ouverture au public
Pour qu'une église continue d'exister, elle devrait être ouverte au public en dehors des offices mais, pour des raisons sécuritaires, ce n'est plus souvent le cas.
Diverses possibilités existent : intégrer le réseau « Eglises ouvertes asbl », surveiller les lieux de manière physique et ponctuelle (sacristain, étudiant, personne en réinsertion) ou virtuelle (placement d'un système vidéo surveillance).​

► Une utilisation multifonctionnelle
Lorsque l'église est moins utilisée ou qu'elle est devenue trop grande pour la communauté des fidèles, des usages peuvent être recherchés en dehors du culte, tout en veillant à respecter celui-ci.
On peut parler de destinations secondaires dont la répartition se fait :
  •  dans le temps  (nécessité d’une approbation écrite du curé, du doyen) : l’église est ici utilisée en dehors des heures destinées aux activités religieuses. Il est ainsi possible d’y organiser un concert, une conférence, une rencontre... ou toute autre activité qui n’entre pas en contradiction avec la foi chrétienne (pas d'activité privée, politique, commerciale par ex.).
  • dans l’espace (nécessité d’une approbation écrite préalable de l'évêque) : il s’agit d’une utilisation permanente des lieux qui peut nécessiter une division de l'espace intérieur. Il est possible de créer dans un bas-côté par exemple, un petit musée, une exposition permanente, une bibliothèque… 
    Selon les besoins, le volume intérieur peut être repensé de manière à créer un nouvel espace liturgique plus petit, le restant de l'église pouvant ainsi être dédié à d'autres activités. 
    Une séparation entre l'espace liturgique et les autres espaces est à imaginer pour éviter toute gêne entre les différentes activités (cultuelles et culturelles) menées. Une désaffectation partielle de l'église peut également être envisagée.

► Une utilisation partagée avec d'autres communautés religieuses
​
Si elles n’ont pas de lieu de culte approprié, d'autres communautés chrétiennes (catholiques orthodoxes, protestants) ou catholiques d’origines étrangères peuvent utiliser le bâtiment pour leurs propres activités liturgiques ou pastorales.

► Une utilisation pastorale spécifique
L'église peut être plus particulièrement affectée à la célébration de baptêmes, de mariages, à la liturgie des funérailles ou encore à l'organisation d'activités de catéchisme, de temps de prières… Toutefois, cette utilisation est davantage adaptée au milieu urbain où les églises sont beaucoup plus nombreuses.

Quel que soit le type d’utilisation (sauf désaffectation partielle), une convention d’utilisation doit être signée entre les utilisateurs et la Fabrique d’église.
► ​La désaffectation d'une église
​La désaffectation est une démarche consistant à supprimer l’affectation comme lieu de culte. En général, trois raisons conduisent à la désaffectation d'une église :
  • manque de moyens financiers pour entretenir le bâtiment ;
  • dégradation avancée du bâtiment empêchant toute fréquentation de celui-ci ;
  • désertion des fidèles.
Elle peut être partielle ou totale. Elle est indispensable à tout projet envisageant une autre destination que religieuse pour l’ensemble du bâtiment.

► La désaffectation : étapes à suivre
​Pour désaffecter un lieu de culte, l’Église (étapes 01, 02, 03 et 07) et le Gouvernement Wallon (étapes 04, 05 et 06) interviennent dans la procédure. Une fois que l’évêché dont dépend le lieu de culte a rendu son avis, c’est le Gouvernement wallon qui entre en scène en vertu du décret du 18 mai 2017 et de son arrêté d’exécution du 25 janvier 2018. Enfin, l’évêché clôture la procédure par un décret épiscopal.
01
Photo
Un premier contact informel entre les différents intervenants (administration communale, fabrique d’église, curé, doyen et évêché) est recommandé. De même, informer puis impliquer les citoyens d’une manière ou d’une autre (visite des lieux, recueil d’avis, questionnaire, consultation ou co-construction d’un nouveau projet, présentation de projets de réaffectation…) et le plus en amont possible de la procédure facilitera l’appropriation de la décision de réaffectation par la communauté villageoise, souvent très attachée à son église et à son devenir.
02
Photo
L’un après l’autre, le conseil de la fabrique d’église qui sera supprimée, le conseil de fabrique à qui les biens de l'église désaffectée reviendront, l’administration communale et l’évêché examinent la demande de désaffectation. Chaque délibération est suivie d’un procès-verbal dont copie est adressée à toutes les parties (administration communale, évêché, fabrique d’église).
​Après réception des différents procès-verbaux, l’évêché rend son avis.
03
Photo
 S’il n’a pas encore été réalisé, il est temps de procéder à l’inventaire des biens mobiliers de l’église car celui-ci constitue une disposition légale.
En effet, toute fabrique d'église est tenue de dresser l'inventaire de son église et le réviser annuellement. Si cet inventaire n'existe pas encore, il est plus que temps de le faire. ​​Celui-ci est nécessaire pour :
  • connaître la collection, l’emplacement de chaque pièce, l’état de conservation dans laquelle elle se trouve ;
  • contracter des assurances (vandalisme, vol, incendie) ;
  • donner un signalement exact en cas de vol notamment ;
  • envisager des travaux de restauration ;
  • contrôler des déplacements d’objets (prêt, exposition, changement de localisation…).
En savoir plus sur la réalisation de l'inventaire d'une église.
04
Photo
Une demande de désaffectation est ensuite introduite auprès du Gouvernement wallon. Celle-ci doit être motivée et accompagnée d'une série d'éléments (exemples : identification du lieu de culte, délibérations des intervenants, destination du mobilier...). 
​Il faut savoir que la suppression de l’église paroissiale entraînera la suppression de la paroisse et le rattachement de son territoire à une paroisse voisine qui nécessitera également une demande et une autorisation du Gouvernement wallon.
05
Photo
En présence d’un ministre du culte attaché au lieu dont la désaffectation est demandée, le Gouvernement wallon ou son délégué transmet, dès réception du dossier, une copie de celui-ci au Ministre de la Justice (en effet le salaire des curés émane du SPF Justice. Il faut donc spécifier que le ministre du culte affecté à tel endroit ne l’est plus, et qu’il faut le réaffecter ailleurs).
06
Photo
La décision du Gouvernement wallon est notifiée aux différents intervenants et notamment à la fabrique d’église, à la commune, au gouverneur de la province concernée et au Ministre de la justice. Cette décision du Gouvernement wallon est ensuite publiée au Moniteur belge.
07
Photo
Pour officialiser la désaffectation, l’évêché émet un décret épiscopal de désaffectation faisant perdre sa dédicace ou consécration à l’église. Sans ce décret, aucune réaffectation n’est envisageable. Il n’existe aucun rituel particulier pour mettre un terme à la consécration d’une église. Seules les saintes espèces (hosties consacrées) sont retirées du tabernacle et les reliques enlevées des tables d’autels.

► Quelle destinée pour le mobilier d'une église désaffectée ?
Lorsqu'une église est ou va être désaffectée, la question du devenir de son mobilier doit être posée. Celui-ci est généralement composé de pièces telles que : sculpture, peinture, meubles et vêtements liturgiques, orfèvrerie, vitraux, mobilier funéraire… Participant à l’identité des lieux, tous ces éléments sont normalement consignés dans l’inventaire du patrimoine mobilier de l’église (voir étape 03 ci-dessus). Attention, certains objets peuvent appartenir à des personnes privées ou à une autre fabrique d’église et avoir été mis en dépôt dans l’église aujourd'hui désaffectée.

Si l'inventaire du mobilier n'a pas encore été réalisé lorsqu'un projet de désaffectation est proposé, il est important de s'y atteler. Le travail peut être réalisé parallèlement aux différentes étapes de la désaffectation.
​
Il est à noter que l'Institut royal du Patrimoine artistique (IRPA) dispose du Répertoire photographique du mobilier des sanctuaires de Belgique reprenant l'ensemble du patrimoine mobilier des églises de Belgique. Datant de 1967, cette publication constitue une base de travail. 
Le CIPAR (Centre interdiocésain du Patrimoine et des Arts religieux) a pour mission d'encadrer les fabriques d'église en ce domaine.

​D'une manière générale, le mobilier n’est jamais aussi bien conservé que lorsqu'il reste dans le contexte pour lequel il a été créé, d’autant plus pour le mobilier d’intérêt patrimonial. Néanmoins, il nécessite protection, entretien voire restauration. Si l'église est totalement désaffectée et ne propose pas un usage muséal, il est recommandé de déplacer dans un autre lieu, les autels, chaires, images sacrées (sculptures, tableaux…) ainsi que tout objet sacré dont la présence peut être inadaptée.
​
Quand l’objet est retiré de son contexte, plusieurs destinations peuvent être envisagées :
  • la réutilisation dans une autre église qui en est dépourvue sur le même territoire ;
  • le dépôt dans une « réserve » jusqu'à ce qu’une fabrique signale son intérêt d’acquérir l’une ou l’autre pièce de mobilier ;
  • le partenariat avec une institution muséale - après enregistrement de l'origine de l'objet - afin de lui conférer une nouvelle fonction de mémoire (en plus de la fonction ecclésiale). 

Le mobilier fait partie des biens de l’église. Sa vente doit être évitée à tout prix. Néanmoins, si aucune autre solution n’est possible, une autorisation épiscopale et civile est obligatoire pour toute transaction de ce type. Cette autorisation est aussi nécessaire pour tout déplacement d’objets.
​
Si malgré tout l'église désaffectée est vendue avec son contenu, celui-ci appartient à l’acquéreur qui en fera souvent ce que bon lui semble…
► ​La réaffectation d'une église
La réaffectation consiste à donner une nouvelle fonction à un bâtiment car celui-ci ne répond plus à sa fonction traditionnelle ou n’est plus utilisé tel quel. Trouver une nouvelle vocation apparaît souvent comme le meilleur moyen d’assurer la conservation d'un bâtiment. La réaffectation d'une église est parfois difficilement envisageable notamment lorsque le bâtiment est imposant.

► Comment développer un projet de réaffectation ?
Quel que soit le projet, une évaluation complète du bien est indispensable : quel est son état de conservation ? Quels sont les travaux à réaliser en matière de conservation/restauration ? Quels sont les qualités et les attraits de l’édifice ? ... ?

Un inventaire des besoins des villageois doit être mené afin d’envisager une adéquation entre bâtiment, projet, besoins et demandes des habitants. Si cet inventaire est réalisé avant la désaffectation de l’édifice, il indiquera si cet acte juridique permettra ou non d’y répondre.

Quelle que soit la définition du programme de réaffectation, celui-ci doit être en lien avec le contexte social, culturel, environnemental, paysager et économique des lieux.
​
Le processus de participation citoyenne largement utilisé dans les opérations de développement rural peut être envisagé pour la concrétisation de ce type de projet. Il permettra de donner la parole aux habitants tout en les mobilisant. La concertation et la réflexion donneront lieu à une vision globale incorporant préoccupations et points de vue divers.

► Quelles réaffectations peuvent être envisagées en milieu rural ?
Etant donné le volume disponible (petits ou grands espaces) et la symbolique des lieux, l'église se transforme souvent en salle de spectacle, d’exposition, en bibliothèque ou encore en musée.

Mais, vu l’évolution des modes de vie et les enjeux du développement durable, des solutions plus atypiques peuvent aussi être proposées. Une maison de village ou multi-services, une plateforme de télétravail, un tiers-lieu, un espace public numérique, une halte-garderie, un lieu d’accueil extrascolaire, un atelier pour artistes et/ou artisans, un logement… sont autant d’exemples permettant de répondre à des problématiques rurales telles que la mobilité, l’accès au logement, à l’emploi ou encore aux services.

Dans tous les cas, il faut privilégier le programme de réaffectation qui préservera et valorisera au mieux les caractères de l’édifice et notamment l’écriture stylistique du monument, l’ampleur de l’espace intérieur, sa luminosité, les éléments architectoniques, le dallage…

Pour que la solution choisie puisse durer, il est parfois utile de rapprocher ou combiner plusieurs utilisations. Une utilisation multifonctionnelle avec répartition dans le temps peut être envisagée. Lorsque la désaffectation n’est que partielle, l’occupation peut être partagée entre différents usagers. L’espace est alors divisé et remodelé de manière à accueillir à la fois le culte et toute autre activité préalablement définie dans le respect de celui-ci et des personnes qui le pratiquent. Ces activités seront plus généralement d’ordre culturel et/ou touristique.

Lorsque le choix de la réaffectation est arrêté, il est capital d’élaborer un montage technique et financier afin de déterminer la faisabilité du programme.

► Quels seront les différents éléments à prendre en compte lors de la nouvelle affectation ?

Le mobilier d'église

Le mobilier d’église peut être varié (v. désaffectation), être intégré au bâtiment comme les vitraux, le mobilier funéraire… ou détaché de celui-ci comme les autels, les bancs, les tableaux…. Quelle que soit sa place, il nécessite une attention particulière lors de tout projet de réaffectation. Certains éléments seront conservés voire utilisés au maximum.

​Lorsque l’usage est partagé, un espace de conservation peut être imaginé pour maintenir le maximum d’éléments.

Dans le cas d’une réaffectation culturelle, les anciens bancs par exemple, pourront être placés le long des murs afin de dégager l’espace et offrir également un lieu de repos aux visiteurs.

Quant aux dalles funéraires, le projet de réaffectation et les travaux qui en découleront devront en tenir compte et les conserver de préférence in situ. Une attention particulière doit donc être portée au dallage de sol qui, s’il est de qualité, sera préservé en tout ou en partie (ce qui conditionne également le choix le plus adéquat pour le type de chauffage à installer).

Les installations techniques
En fonction du choix opéré, les besoins pourront être  différents. Selon l’usage, des obligations en matière d’éclairage, de climatisation et d’acoustique, de sécurisation, de réglementations liées à l’accessibilité ou aux normes incendies… devront être prises en compte. A cela s’ajouteront les sanitaires, les vestiaires et les éventuels locaux techniques. Ces différents espaces pourront prendre place dans une partie de l’édifice (ancienne sacristie par exemple) ou dans un volume annexe affichant un caractère contemporain.

​Une approché acoustique spécifique est nécessaire selon l’usage qui sera fait de l’église car les hauts plafonds, les voûtes, les vitraux créent très vite de grands effets de résonance qui ne sont probablement plus adaptés à la nouvelle utilisation. Le défi est de réduire la réverbération tout en préservant  les avantages d’une belle caisse de résonance. La mise en place de matériaux absorbants (panneaux muraux, écran, enduit…) aux endroits judicieux améliora sans aucun doute l’acoustique des lieux.
​
La performance énergétique du bâtiment ne devra pas être oubliée dans le projet. Faire appel à des spécialistes devrait permettre de trouver l’adéquation entre le caractère patrimonial de l’édifice et les techniques à privilégier.

► Comment trouver les fonds nécessaires ?
Pour toute église désaffectée (en tout ou en partie), la recherche de subsides est indispensable.

Si le bâtiment est classé, un subside pourra être demandé auprès de l'Agence wallonne du Patrimoine (AWaP) pour la conservation, la restauration et la réaffectation des parties protégées de l’édifice.

Si l’église n’est pas désaffectée intégralement, la Direction des Pouvoirs locaux peut intervenir pour les travaux liés aux parties de l’édifice toujours liées au culte.

Si l’église est désaffectée et non classée, d’autres pistes de subventionnement (développement rural, crowdfunding...) doivent être recherchées et ce, en fonction du projet de réaffectation envisagé.

► Et si l'église désaffectée devenait une propriété privée ?
Lorsque l'église est achetée par un propriétaire privé, sa réaffectation est souvent plus délicate. 
  • En effet, la réaffectation envisagée sera souvent de type résidentiel (logements) ou commercial (magasin, hôtel...). Ces choix de réaffectation peuvent conduire à altérer les caractéristiques de l'édifice notamment par des subdivisions de l’espace intérieur ou des ajouts liés à la sécurité (cage d'ascenseur, escalier de secours...). De plus, l’exploitation du bien est généralement développée au maximum des possibilités pour des raisons de rentabilité.
  • De plus, lorsqu'une église devient propriété privée, elle perd souvent son statut d’espace ouvert à tous, amateurs de patrimoine comme personnes en quête de recueillement. Son accès en est alors réduit, voire interdit.


Photo

Patrimoine religieux

Des bonnes pratiques
Des églises réaffectées

Voir aussi
Les inventaires
Les chemins et sentiers
​
Les murs en pierre sèche
Le patrimoine industriel
Le patrimoine funéraire
​Les arbres et haies remarquables
​​
Le patrimoine commémoratif
​La signalétique touristique et patrimoniale
​
Le petit patrimoine populaire
Vertical Divider
Photo
Photo
> En savoir + sur la FRW

ATEPA
​(Assistance Territoire et Patrimoine)

rue Lucien Burnotte, 57
6840 NEUFCHATEAU
063/24 22 20
​[email protected]
> En savoir + sur l'ATEPA
©COPYRIGHT 2018 - FONDATION RURALE DE WALLONIE. TOUS DROITS RÉSERVÉS. MENTIONS LÉGALES
  • Cadre de vie
    • Boîte à outils
    • Astuces
    • Bonnes pratiques
  • Patrimoine rural
    • Boîte à outils
    • Astuces
    • Bonnes pratiques
  • Espaces publics
    • Boîte à outils
    • Astuces
    • Bonnes pratiques