Un parti exemplaire du point de vue paysagerOù : Louvrange (Chaumont-Gistoux) - Province du Brabant wallon
Quand : 2007-2012 Qui :
Sur les berges du Louvrange, une ferme, ancienne propriété de l’abbaye de Villers, impose sa silhouette au milieu de prairies humides. Formant aujourd’hui un quadrilatère fermé, l’ensemble, constitué au fil du temps, s’ouvre par un porche. Le corps de logis, daté par ancres de 1666, lui fait face. Il est bordé de dépendances agricoles dont un imposant volume de grange. La ferme est reprise à l’inventaire du Patrimoine monumental de la Belgique.
Lors de la réaffectation, deux logements ont pris place dans l’ancien corps de logis. Les ailes nord-est et sud-est, composées d’anciennes étables et habitations de manœuvriers, ont été transformées en dix maisons et appartements. Leurs accès se répartissent à l’intérieur et à l’extérieur de la cour. A l’opposé, la grange abrite aujourd’hui des aires de parcage. Cela a permis de limiter leur report à l’extérieur de la ferme et constitue un parti intéressant du point de vue paysager puisqu’aucun nouveau percement n’a été nécessaire à cette nouvelle affectation. Un appentis bordant l’entrée de la ferme a été rhabillé et abrite les compteurs des logements. D’autres petites dépendances ont aussi trouvé une nouvelle affectation fonctionnelle (garages, locaux poubelles). Dans l’ensemble, les volumes n’ont guère été modifiés, à l’exception de l’aménagement de lucarnes au niveau de l’ancien corps de logis. Leur typologie rappelle néanmoins les baies gerberesses des étables. Les baies existantes ont pour la plupart été maintenues en l’état. Les nouveaux percements s’en démarquent. Ils sont soulignés par de simples seuils et/ou linteaux en calcaire. Ces ouvertures se concentrent à l’intérieur de la ferme, préservant le caractère fermé des maçonneries extérieures. Les ouvertures y sont rares et se limitent principalement à de simples fentes de lumière. L’organisation intérieure des logements a été pensée à cet effet. Les maçonneries en brique ont été homogénéisées par la pose d’un badigeon de chaux hydraulique naturelle. Les toitures ont quant à elles reçu une nouvelle couverture en ardoise. Une isolation des façades par l’intérieur, de la toiture et des sols a été mise en place pour optimiser la performance énergétique des bâtiments. Les espaces à l’intérieur de la cour ont été réaménagés mais conservent la trace des anciennes affectations. L’ancienne fumière a été remplacée par une surface enherbée. Les anciens cheminements, matérialisés par des allées pavées, ont globalement été maintenus. Des espaces privatifs, délimités par des haies basses, ont été ajoutés en bordure des façades, devant les logements. A l’extérieur de la ferme, d’autres espaces collectifs et privatifs ont été créés. L’ensemble des aménagements a été pensé de manière sobre. Les parties carrossables sont traitées en dolomie, les aires de parcages, engazonnées et les circulations piétonnes, pavées. Le tout s’accompagne de plantations d’essences majoritairement locales. |
Habitat traditionnel
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